Macérât de millepertuis 2014
Fin juin j'ai ramassé du millepertuis, mais le vrai : le fameux Hypericum perforatum cher à tous les adeptes des plantes et de cosmétiques maison, pour ses propriétés anti-inflammatoires et sa belle couleur rouge après macération.
Cette plante pousse chez nous en bordure des champs cultivés. On n'a pas beaucoup de temps pour la ramasser, maximum 2 semaines entre la mi-juin et début juillet. On l'appelle d'ailleurs aussi Herbe de la Saint-Jean (qui est le 24 juin).
Pour cette fois, j'ai fait 2 macérâts de sommités fleuries juste cueillies : un dans de l'huile d'olive vierge biologique, la plus classiquement utilisée, et un dans de l'huile de tournesol bio.
Il faut bien entendu utiliser des huiles stables, de façon à ce que le macérât ne rancisse pas trop vite, car seules les fleurs fraîches sont utilisables. Et bien récolter par une journée ensoleillée !
Une précaution à prendre : le millepertuis peut entraîner une photosensibilisation, utiliser le macérât ou les produits en contenant uniquement le soir.
Mise en macération du millepertuis juste cueilli dans l'huile d'olive bio |
Et voici ce que cela donne au bout de 6 semaines, après avoir secoué un peu tous les jours : on filtre avec un filtre à café en papier (c'est plus fin et évite les résidus) et on ajoute quelques gouttes de vitamine E pour éviter le rancissement.
Macérât de millepertuis sur olive (à gauche) et tournesol (à droite) biologiques. |
Vue la météo de cette année, pas sûr que j'ai l'occasion de m'en servir pour apaiser les coups de soleil...
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